Compagnie Deux Dames au Volant (30)
Entre biceps et paillettes
Spectacle de cirque aérien alliant poésie, performance décalée et humour.
Chaque jeu se prête à une nouvelle situation, tantôt comique, tantôt grinçante, tantôt touchante. Mais ces filles-là ne jouent pas à des jeux comme les autres. Quand certaines font mumuse avec leurs chatons, elles portent de gros tubes de métal. Lorsque d’autres s’attendrissent devant des films d’amour, elles se suspendent à 7 mètres de haut. Mais en fin de compte, ne sont-elles pas tout cela à la fois ? Des brutes au cœur tendre, des râleuses sensibles, des sentimentales en mal de frisson. Un moment interactif, amusant et musical à ne rater sous aucun prétexte !
Le confinement, pour vous ?
Aujourd’hui, nous vous montrons nos chaussettes. Nous vous les montrons car, bien au fond, se trouve notre moral.
Et oui, il est déjà bien loin le temps où nous pouvions parcourir les routes, rire de nos erreurs, pleurer des instants qui font chaud au coeur. Les aventures envolées. Celles qu’on ne vivra pas. On a beau positiver, s’arracher la motivation, forcer le sourire, la flamme manque d’oxygène.
Le confinement ce n’est pas juste du temps en plus.
Alors même si on ne crève pas de faim, même si ça pourrait être pire, c’est vrai on pourrait être à la rue ou mourir, et puis même les deux, et bien, il faut se rendre à l’évidence, c’est une vague lente et froide qui nous éteint à petit feu. Car au delà des miettes lancées par le gouvernement pour permettre notre survie économique, il y a notre besoin d’être ensemble et de partager ce pourquoi nous nous levons chaque jour. La folie douce, le rire lourd, l’esprit léger. Aujourd’hui on vous partage notre énergie acharnée depuis des mois, et on en pleure parce que cette énergie on l’aime, plus qu’un simple travail, c’est le fruit de nos tripes. Que ce soit parfois bancale, trop ou pas assez, on aime débarquer partout où l’on nous y invite.
Nous vous tiendrons informé(es) au fur et à mesure des dates maintenues, et options confirmées / déplacées.
Allez, sans rancune, ce n’est que partie remise. Nos moteurs ronronnent patiemment en attendant le vrai printemps.
Vous nous manquez.
Au réveil, Les Deux dames au volant.
